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Épisode 3

Un déploiement ambitieux et prometteur !

Catherine Berruyer (à droite) avec l'équipe qui a travaillé sur le sujet d'Anthogyr

Un nouveau record !  

 En seulement 9 mois :

3 Métropoles déployées :  Marseille, Nice et Strasbourg.

+ 180 voiturettes électriques Shaary en service

Et une équipe de 30 personnes pour encadrer le service : au siège à Dardilly et dans les villes où le service est déployé.

Le chemin sinueux de l’entrepreneuriat

 A chaque aventure ses apprentissages ! Conseils et retours d'expérience d’entrepreneurs à entrepreneurs qui veulent se lancer (et pas uniquement dans l’autopartage !).

 

Étape 1 : analyse des opportunités et terrains favorables

• Apprentissage 1 : entre théorie et pratique, quels compromis ?

Le temps et les moyens étant limités, il faut faire des choix et trouver des compromis pour trouver le meilleur ratio entre opportunités (cible cliente, besoin du territoire, univers concurrentiel…) et rapidité du go-to-market (autorisations, réglementation…).

 

• Apprentissage 2 : loin des yeux, loin du cœur !

Être proche du terrain, et encore plus pour un service B2C de proximité avec un fort ancrage local, est à prendre en compte dans le ciblage géographique. Attention donc à raisonner en termes d’accessibilité et de proximité. Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg… On vous laisse imaginer !

 

Étape 2 : déploiement du service

 • Apprentissage 1 : concentrer ses forces et son investissement !

Pour une stratégie de go-to-market efficace, éviter la dispersion et focaliser les efforts et l’investissement sur une cible. La multiplication des villes de déploiement a minimisé les capacités d’impact sur chacun des territoires. 

 

• Apprentissage 2 : « Soyons plus radin, soyons plus malin », solution miracle ?

Dès le Go de déploiement, un seul objectif: convertir les premiers clients, et même avant le lancement ! Nous avons multiplié les actions : activation digitale, tests voiture, DemoDays, incentive à l’inscription sur l’app… On aurait adoré vous dire qu’on a trouvé le graal : la solution petit budget (voire gratuite, soyons fous !) et qui convertit un max, mais elle n’existe pas ! Finalement comme pour tout, même avec un nouveau concept fort, c’est dans un savant mix qu’on a trouvé le meilleur rendement : une stratégie marketing combinant organic (plutôt LT) et paid (plutôtCT), activation des relais locaux (politiques, RP locales…) et surtout la mobilisation complète de l’entreprise pour chaque déploiement et l’animation des villes. Le radin et malin oui ! Mais oser investir, ça paye !

 Les véhicules Shaary dans les rues de Marseille

Étape 3 : exploitation du service

Apprentissage 1 : gérer les différents rythmes, Usain Bolt ou Kilian Jornet ?

L’énergie nécessaire au déploiement du service dans une ville est considérable due au surcroît d’activité lié au lancement, mais il faut aussi tenir l’effort dans le temps. Concentrer les efforts et combiner les temps de sprint et de consolidation est indispensable.Bien que la condition physique de l’équipe ait permis de tenir aussi bien en sprint et qu’en marathon, le rythme trop élevé sur de la longue distance a ses limites. 

 

Apprentissage 2 : sur un marché flexible, des solutions de gestion flexibles

Pour piloter le business, rien de tel qu’un système SI super performant pour récupérer des métriques exploitables et en tirer des enseignements. À condition qu’il soit flexible et adaptable aussi rapidement qu’évolue le projet. Nous connaissons tous le gouffre financier et le temps passé sur une solution inappropriée alors un conseil : dérisquez au maximum le choix de l’outil en interrogeant des clients de la solution en amont et en récupérant des feedbacks réels. On peut d’ailleurs en partager !

 

Apprentissage 3 : piloter la tréso, piloter la tréso, piloter la tréso

Le titre parle de lui-même.

 

 

Étape transverse : et le rôle de la gouvernance et du Conseil d’Administration dans tout ça ?

 • Apprentissage 1 : quel bon périmètre pour les instances ? 

Nous avions mis en place un Conseil d’Administration Greenpact très impliqué dans le suivi opérationnel de l’activité. L’intérêt était de bénéficier d’un suivi, de conseils, de retours d’expérience et d’un réseau de manière régulière. Le pendant de ce type d’organisation est la complexité que rencontre alors le Conseil d’Administration à jouer son rôle stratégique de prise de hauteur lorsque lorsque celui de l’équipe est de foncer et d’avoir la tête dans le guidon. 

Bien définir le périmètre des instances, leurs rôles, et s’y tenir, permet de trouver l’équilibre entre accompagnement opérationnel et prise de recul pour favoriser une prise de décision stratégique et éclairée.

 

Apprentissage 2 : la COM-MU-NI-CA-TION interne, un juste équilibre entre le formel et l’informel

Dans la même veine que le sujet précédent, combiner habilement la communication formelle et informelle est un exercice difficile, mais nécessaire, surtout en milieu professionnel et surtout entre l’entreprise opérationnelle et un Conseil d’Administration.

Chaque nouvelle aventure dans ce contexte, comme le lancement d'un nouveau produit, est l’occasion d’innover, de casser les codes et d’oser faire les choses autrement. C’est donc tout naturellement que la communication informelle se met en place. Elle se présente sous la forme de discussions spontanées lors des pauses café ou de conversations sur les plateformes de messagerie d'entreprise. Avec son caractère fluide, décontracté, et spontané, cette forme de communication permet de faire circuler les informations rapidement, de désamorcer des tensions et de faire naître des idées “hors cadre”, comme une idée créative pour le marketing d'un nouveau produit par exemple.

La communication formelle, quant à elle, peut paraître moins séduisante de prime abord en raison de son côté officiel, encadré et strict. Elle se manifeste par des rapports formels, des réunions officielles ou des courriels professionnels. Cependant, utilisée à bon escient, elle apporte de la transparence et de la fiabilité de l’information. Elle assure une diffusion transversale de l’information notamment dans le cadre très formel d’un Conseil d’Administration.

D'où l'importance de bien distinguer un rôle opérationnel et un rôle stratégique dans un Conseil d’Administration.

Télécharger le communiqué de presse

Lancer une boite n’est pas une promenade de santé, mais tant qu’on avance, on apprend ! Des apprentissages, on en aplein les poches et chez nous, c’est comme pour l’auto, on partage ! Alors sicela vous intéresse, rencontrons-nous et parlons-en !

Appel aux visionnaires court-termistes !

Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !


Si la sobriété énergétique, ça vous enivre :

  • Comment fluidifier le financement des investissements des projets de sobriété énergétique ?
  • Comment assister les industriels dans la rénovation énergétique de leurs entreprises ?            

#inno-commerciale #inno-BusinessModel

Si la circularité vous fait tourner en rond :

  • Comment déployer des activités de réparation, de reconditionnement, de recyclage, au plus près des clients ?

#collaboration #chainedevaleur #mutualisation

Si dans « éco-conception », vous entendez éco-logique et éco-nomique :

  • Comment faciliter le remplacement de matières premières non durables par des matériaux responsables ?

#collaboration #mutualisation

Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes : 

 

"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :

1. Trouver un marché, nous l’avions identifié 

Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions ! 

 

2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves 

 Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.

 Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.

 Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.

 

3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent 

 La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».

 

4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?

 La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.

 L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."

 

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Épisode 3
Épisode 3

With great powers comes great responsabilities

Plus que jamais, les fonctions innovation & open innovation ont l’avenir de leur organisation entre les mains. Elles doivent ouvrir la voie vers un futur enthousiasmant et impulser les nouveaux modèles qui assureront leur pérennité.
Sauf que...

80% des projets d'innovation s'arrêtent au POC

Alors oui, l’échec c’est génial : on apprend des choses…. mais l’échec a un coût !

Un projet qui s’arrête au milieu du guet c’est :
  • du cash gaspillé
  • des équipes démoralisées
  • du temps perdu
  • un futur hypothéqué

Pourquoi est-ce si dur de transformer un POC en business solide ?

Comme toujours, il y a 3 raisons…

1

C’est vraiment,
mais vraiment dur

Après le POC, absolument TOUT devient difficile… en même temps.

De la même manière qu’il y a une “vallée de la mort” à partir du TRL 4-5
-technology readiness level : lorsque la technologie est déjà suffisamment avancée pour sortir du scope de la recherche académique mais qu’elle n’est pas assez mature pour l’industrie-

… il y a une vallée de la mort pour toutes les dimensions du projet :
marketfit, conception produit, opérations, finance, team…

Si un seul chantier échoue, c’est tout le projet qui tombe à l’eau

2

Un chef de projet n'est pas un entrepreneur

Un chef de projet : a une fiche de poste précise, sait naviguer dans sa hiérarchie, a des process à respecter et plein d’autres projets à faire réussir en parallèle…
Un entrepreneur : raisonne en perte acceptable, transforme toutes les difficultés en opportunité, prend les chemins de traverses, met les mains dans le cambouis au-delà de son champ de responsabilité… et n’hésite pas à faire pivoter la vision du projet pour l’adapter aux attentes du marché

3

Le projet se retrouve seul contre tous

Plus personne ne veut soutenir le projet :
L’open inno considère qu’elle a terminé son job, le projet est encore trop risqué pour le venturing, pas assez mature pour les BU et pas compliant pour le DAF…

Et en plus personne n’est d’accord au sein du groupe : il y a conflit de gouvernance, d’orga, d’intérêts…

D’un coup le projet devient un caillou dans la chaussure pour tout le monde…
C’est tellement plus simple de tout arrêter.

Alors comment faire ?

Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux

Faire avancer toutes les dimensions du projet par sprints parallélisés de milestones clés en milestones clés
Valider les hypothèses au fil de l’eau par des aller-retours terrains-marché permanents
Piloter par les risques avec une approche effectuale
Adopter un formalisme tourné investisseur pour pouvoir décider rationnellement… en lien avec la gouvernance (GO/NOGO)

Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet

Engager des entrepreneurs ayant une connaissance et une expérience profonde du secteur, un réseau unique (collaborateurs, fournisseurs, clients, investisseurs…) et une détermination sans faille, qui sont des actifs centraux du projet.
Faire évoluer le leadership du projet…ceux qui conçoivent, ceux qui expérimentent, ceux qui passent à l’échelle…ont des compétences et postures très différentes.
Désynchroniser le projet des porteurs pour s’autoriser des pivots tout au long du projet.
Aligner progressivement les intérêts de l’équipe leader avec le projet.

Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation

Finances : Projeter une roadmap d’investissement pré-cablée pour les différentes phases : qu’est ce qui relève des opex vs. des capex ? de l’interne vs. de l’externe ? Qu’est-ce qui peut être mutualisé ? Quels effets de leviers activables ? …
Juridique-administratif-qualité : Créer une structure éphémère pour fonctionner hors process (contrats, achats, qualité) et sous le radar (marque blanche…) le temps de démontrer le modèle pour éviter de passer l’équivalent du budget de développement en mise en conformité…!
Physique : Sortir le projet de l’organisation physiquement pour protéger le quotidien du projet des interférences inutiles et le focaliser sur les défis à relever.
Gouvernance : Construire des passerelles entre l’interne et l’externe pour faire bénéficier le projet des actifs de l’entreprises : réseau, compétences, tech…

Ils nous ont fait confiance pour lancer leurs projets

Labeyrie – Bouygues Construction – EDF – Valeo – Carte Noire – Kronenbourg – Vicat – Seb – Bledina

On vous explique comment ça s’est passé pour eux

…et comment ça pourrait se passer pour vous
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Comment sortir vivant de la jungle du Retail en 2024 ?

Surprise ! On vous a préparé un quiz à la fin pour voir si vous avez tout suivi !
Depuis 10 ans, on accompagne des entreprises sur ce sujet. On vous livre nos meilleures astuces, ce qui a marché pour réussir un projet DtoC !

81% des consommateurs achèteront en
Direct-to-Consumer (D2C)

en 2025

Source : Etude DNG juillet 2022
Le problème... ?

Les intermédiaires
contrôlent le terrain !

Ils dévorent votre marge

Et l’inflation n’arrange rien !

Ils mettent la data client sous verrous

Et ils les exploitent !

Ils contrôlent la relation client dès les premiers abords

Et les connaissent bien mieux que vous !

Ils influencent votre image

Et ça ne joue pas en votre faveur !

Ils ne sont pas alignés avec vos convictions

Et vous éloignent du modèle responsable rêvé !

Alors concrètement, comment on s’y prend ?

La réponse qu’on entend le plus :
« Nous allons créer notre site e-commerce » C’est bien… mais pas top !

La recette magique ne fonctionne plus !

Dommage ce qui était vrai il y a 5 ans ne l’est plus !
Les raisons :
Multiplication des marques en ligne
Saturation du marché digital
Hausse des coûts d’acquisition
Difficulté à se différencier et paraitre innovant
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On vous défriche le chemin

En 5 principes
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1

Il ne suffit pas d’avoir le bon produit pour pouvoir le vendre !

Au-delà du produit, quelle serait la promesse et l’expérience client qu’aucun consommateur ne pourra refuser ? La clé pour vendre en direct réside dans la réponse à cette question ! La valeur ajoutée doit être suffisante pour justifier une rupture dans les habitudes d’achat et déchainer les foules.
2

Penser omnicanalité et rentabilité pour ratisser large

Quelle stratégie d’accès au marché ? Le digital n’est pas une finalité ; les coûts d’acquisition digitaux ont explosé dépassant ceux du physique. Le pouvoir de l’omnicanalité : tirer parti du potentiel de chaque canal, physique comme digital, pour offrir une expérience globale et toucher un maximum de cibles.
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3

L’engagement : au-delà des belles promesses, de l’action !

L’art du storytelling pour montrer son engagement, c’est fini ! Les consommateurs ne sont pas dupes. Bien au-delà de l’affichage de simples valeurs, ils attendent des actions sociétales et environnementales concrètes. Chouette ! Se passer des distributeurs intermédiaires offre des opportunités infinies pour construire un modèle plus responsable (approvisionnement, production, distribution, fin de vie…) ?
4

Pas de développement sans investissement !

Toute concrétisation et déploiement nécessite des moyens ! Mais pas d’inquiétude, investissement rime aussi avec frugalité ! Anticiper les besoins et user des super-pouvoirs entrepreneuriaux permet de dénicher les financements là où jamais on aurait pensé les trouver : levée de fonds, recherche de CAPEX externes, subventions, priorisation des budgets internes… Les utiliser avec frugalité pour dérisquer pas à pas un projet permet de maximiser le succès !
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5

Qui dit nouveau modèle de vente, dit nouveaux métiers

Se passer des distributeurs nécessite d’acquérir de nouvelles compétences comme l’acquisition client, la relation client, ou encore la logistique et distribution. Parce que seul on va plus vite mais à plusieurs on va plus loin ; Et si coopérer avec de nouveaux partenaires permettait de prendre des raccourcis et explorer de nouveaux terrains de jeux ?

QUIZ

Pour devenir incollable sur le DtoC et inspirer votre business

On vous explique comment ça s’est passé pour eux

…et comment ça pourrait se passer pour vous