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Transformer l’usage d’un produit pour adresser une nouvelle cible et activer de nouveaux leviers de croissance

Catherine Berruyer (à droite) avec l'équipe qui a travaillé sur le sujet d'Anthogyr

Il y a quelques mois, Vicat Produits Industriels (VPI) nous lançait un challenge : vendre du ciment en ligne, directement aux utilisateurs finaux. Un bon exemple de défis que les équipes WAOUP aiment relever !

Les enjeux pour cet industriel étaient pluriels :

- Explorer de nouveaux leviers de croissance pour ne pas reposer sur leurs acquis, diversifier leurs sources de revenu et préparer l’avenir

- Rentrer en intimité avec les consommateurs finaux via à un modèle de direct-to-consumer (voir article dédié)

- Expérimenter les canaux digitaux pour enrichir la stratégie commerciale et toucher de nouvelles cibles pour rester compétitif

Nos Business Designers ont alors lancé une phase de reset, la 1ère étape et le pilier de la méthodologie entrepreneuriale by WAOUP. Au programme : atelier CODIR sur la vision, benchmark, analyse terrain, atelier d’idéation collaboratif… L’objectif étant de décoder collectivement les grands défis et opportunités pour imaginer des concepts de solution.

 

« Dès le début du projet nous avons travaillé main dans la main avec les équipes de VPI, nous avons ainsi bénéficié de leur positivisme, de leur ambition débordante et de leur expertise précieuse pour challenger et repousser les limites du projet, avec une volonté constante de trouver des solutions durables et d’apprendre.»

Victoria et Adélie, Venture Developers @WAOUP

 

Très vite, ce sont les Venture Developers qui prennent le relai. Le terrain de jeu ayant été bien qualifié, il est temps d’aller se confronter au marché. La phase d’expérimentation est lancée ! De manière frugale nous testons l’attractivité de différents produits en les référençant sur Amazon. Les ventes démarrent rapidement mais nous sommes confrontés à une problématique : les frais de livraison qui, pour des produits aussi lourds, sont très élevés. Pour que le montant de frais de port ne soit pas supérieur au prix des produits les plus attractifs, nous avons sélectionné des produits à forte valeur ajoutée, c’est-à-dire à un prix de vente supérieur. Et ça marche !

 

1er apprentissage : La Valeur Ajoutée en priorité

Mais pourquoi s’arrêter là ? BusinessDesigners et Venture Developers s’allient alors pour pousser encore un peu plus l’innovation. Rapidement, un concept fait mouche : Et si on réinventait l’usage du ciment ?

Le problème principal étant le poids, nous avons imaginé un usage particulier nécessitant seulement quelques centaines de grammes de ciment. Loin du BTP, nous adresserons désormais le marché du loisir via la vente de kits pour fabriquer soi-même des petits objets de décoration en ciment. Sur le principe du DIY (Do It Yourself), chaque kit est composé de ciment, d’un moule, de colorants et de tous les accessoires nécessaires pour fabriquer soi-même un bougeoir, une petite jardinière, une boite à bijoux…

Nous testons rapidement le concept sur le marché. Et très vite, ça marche !

 

2ème apprentissage : Think out of the box (again and again and again)

 Les kits rencontrent un franc succès, il est temps de professionnaliser la solution. D’abord, nous avons donné vie à une marque avec une identité forte en accord avec toutes les valeurs que nous mettions dans le projet. Puis, nous avons rapidement développé un site e-commerce frugal mais qualitatif, lancé nos réseaux sociaux et des actions de marketing et communication.

Très vite, nous avons l’opportunité d’être référencés par des grandes marketplaces comme I-Make, Ankorstore, Nature& Découverte… Et d’intégrer des boutiques physiques comme LesRaffineurs à Paris.

Jusqu’à ce moment-là, tout était pris en charge par l’équipe WAOUP : approvisionnement, conditionnement, relation client, logistique, expédition, communication, comptabilité…

 

« Comme cette expérimentation était totalement indépendante de la maison mère nous avons pu aller très vite en testant et pivotant rapidement, sans contrainte. »

Victoria et Adélie, Venture Developers @WAOUP

 

Oui, nous avons même reconditionné du ciment en petits sachets et des pigments de couleurs en fioles, au beau milieu de l’open-space, entre les ordinateurs et les cahiers, et pendant des semaines entières ! 😊

 

3ème apprentissage : Pour être frugal, mets les mains dans le cambouis

 Si cette expérience nous laisse de très bons souvenirs, il a fallu rapidement trouver une solution pour industrialiser le conditionnement et l’expédition des kits. Après plusieurs rencontres avec des prestataires, une évidence s’est imposée. Nous rencontrons le directeur d’unESAT (établissement ou services d’aide par le travail) lyonnais, impressionnés par la qualité de travaux que nous observons dans l’atelier nous décidons de lui confier le conditionnement de nos kits. L’expédition, elle, sera gérée par une EA (entreprise adaptée) voisine.

 

« Travailler avec l’ESAT La Courbaisse est vite devenue une évidence du fait de leur proximité, la qualité de leur travail et de l’impact que cela ajoutait au projet »

Victoria et Adélie, Venture Developers @WAOUP

 

 Notre petite marque prend son envol, nous développons une nouvelle gamme, entamons de nouveaux partenariats et renforçons notre présence digitale. Il est maintenant temps de laisser le projet voler de ses propres ailes et de réintégrer sa maison mère.

De nombreux défis nous font désormais face, car faire entrer une petite boite dans un grande boite, c’est plus difficile que ça en a l’air…

 

« Les équipes VPI aujourd’hui travaillent toutes de concert pour pouvoir réintégrer ce projet en interne :que ce soit du laboratoire R&D à la comptabilité, en passant par la logistique ! »

Victoria et Adélie, Venture Developers @WAOUP

 

La suite au prochain épisode 😊

 

 

« Si c'était à refaire, je travaillerais de nouveau avec Adélie et Victoria de WAOUP ! C'est en toute confiance que j'ai avancé avec elles sur ce projet et je tiens à souligner leur dynamisme, leur disponibilité ainsi que leur expertise ! »

Hilana Guyon-Riera, Coordinatrice de développement @VPI

 

Télécharger le communiqué de presse

Appel aux visionnaires court-termistes !

Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !


Si la sobriété énergétique, ça vous enivre :

  • Comment fluidifier le financement des investissements des projets de sobriété énergétique ?
  • Comment assister les industriels dans la rénovation énergétique de leurs entreprises ?            

#inno-commerciale #inno-BusinessModel

Si la circularité vous fait tourner en rond :

  • Comment déployer des activités de réparation, de reconditionnement, de recyclage, au plus près des clients ?

#collaboration #chainedevaleur #mutualisation

Si dans « éco-conception », vous entendez éco-logique et éco-nomique :

  • Comment faciliter le remplacement de matières premières non durables par des matériaux responsables ?

#collaboration #mutualisation

Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes : 

 

"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :

1. Trouver un marché, nous l’avions identifié 

Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions ! 

 

2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves 

 Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.

 Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.

 Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.

 

3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent 

 La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».

 

4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?

 La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.

 L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."

 

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With great powers comes great responsabilities

Plus que jamais, les fonctions innovation & open innovation ont l’avenir de leur organisation entre les mains. Elles doivent ouvrir la voie vers un futur enthousiasmant et impulser les nouveaux modèles qui assureront leur pérennité.
Sauf que...

80% des projets d'innovation s'arrêtent au POC

Alors oui, l’échec c’est génial : on apprend des choses…. mais l’échec a un coût !

Un projet qui s’arrête au milieu du guet c’est :
  • du cash gaspillé
  • des équipes démoralisées
  • du temps perdu
  • un futur hypothéqué

Pourquoi est-ce si dur de transformer un POC en business solide ?

Comme toujours, il y a 3 raisons…

1

C’est vraiment,
mais vraiment dur

Après le POC, absolument TOUT devient difficile… en même temps.

De la même manière qu’il y a une “vallée de la mort” à partir du TRL 4-5
-technology readiness level : lorsque la technologie est déjà suffisamment avancée pour sortir du scope de la recherche académique mais qu’elle n’est pas assez mature pour l’industrie-

… il y a une vallée de la mort pour toutes les dimensions du projet :
marketfit, conception produit, opérations, finance, team…

Si un seul chantier échoue, c’est tout le projet qui tombe à l’eau

2

Un chef de projet n'est pas un entrepreneur

Un chef de projet : a une fiche de poste précise, sait naviguer dans sa hiérarchie, a des process à respecter et plein d’autres projets à faire réussir en parallèle…
Un entrepreneur : raisonne en perte acceptable, transforme toutes les difficultés en opportunité, prend les chemins de traverses, met les mains dans le cambouis au-delà de son champ de responsabilité… et n’hésite pas à faire pivoter la vision du projet pour l’adapter aux attentes du marché

3

Le projet se retrouve seul contre tous

Plus personne ne veut soutenir le projet :
L’open inno considère qu’elle a terminé son job, le projet est encore trop risqué pour le venturing, pas assez mature pour les BU et pas compliant pour le DAF…

Et en plus personne n’est d’accord au sein du groupe : il y a conflit de gouvernance, d’orga, d’intérêts…

D’un coup le projet devient un caillou dans la chaussure pour tout le monde…
C’est tellement plus simple de tout arrêter.

Alors comment faire ?

Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux

Faire avancer toutes les dimensions du projet par sprints parallélisés de milestones clés en milestones clés
Valider les hypothèses au fil de l’eau par des aller-retours terrains-marché permanents
Piloter par les risques avec une approche effectuale
Adopter un formalisme tourné investisseur pour pouvoir décider rationnellement… en lien avec la gouvernance (GO/NOGO)

Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet

Engager des entrepreneurs ayant une connaissance et une expérience profonde du secteur, un réseau unique (collaborateurs, fournisseurs, clients, investisseurs…) et une détermination sans faille, qui sont des actifs centraux du projet.
Faire évoluer le leadership du projet…ceux qui conçoivent, ceux qui expérimentent, ceux qui passent à l’échelle…ont des compétences et postures très différentes.
Désynchroniser le projet des porteurs pour s’autoriser des pivots tout au long du projet.
Aligner progressivement les intérêts de l’équipe leader avec le projet.

Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation

Finances : Projeter une roadmap d’investissement pré-cablée pour les différentes phases : qu’est ce qui relève des opex vs. des capex ? de l’interne vs. de l’externe ? Qu’est-ce qui peut être mutualisé ? Quels effets de leviers activables ? …
Juridique-administratif-qualité : Créer une structure éphémère pour fonctionner hors process (contrats, achats, qualité) et sous le radar (marque blanche…) le temps de démontrer le modèle pour éviter de passer l’équivalent du budget de développement en mise en conformité…!
Physique : Sortir le projet de l’organisation physiquement pour protéger le quotidien du projet des interférences inutiles et le focaliser sur les défis à relever.
Gouvernance : Construire des passerelles entre l’interne et l’externe pour faire bénéficier le projet des actifs de l’entreprises : réseau, compétences, tech…

Ils nous ont fait confiance pour lancer leurs projets

Labeyrie – Bouygues Construction – EDF – Valeo – Carte Noire – Kronenbourg – Vicat – Seb – Bledina

On vous explique comment ça s’est passé pour eux

…et comment ça pourrait se passer pour vous
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Comment sortir vivant de la jungle du Retail en 2024 ?

Surprise ! On vous a préparé un quiz à la fin pour voir si vous avez tout suivi !
Depuis 10 ans, on accompagne des entreprises sur ce sujet. On vous livre nos meilleures astuces, ce qui a marché pour réussir un projet DtoC !

81% des consommateurs achèteront en
Direct-to-Consumer (D2C)

en 2025

Source : Etude DNG juillet 2022
Le problème... ?

Les intermédiaires
contrôlent le terrain !

Ils dévorent votre marge

Et l’inflation n’arrange rien !

Ils mettent la data client sous verrous

Et ils les exploitent !

Ils contrôlent la relation client dès les premiers abords

Et les connaissent bien mieux que vous !

Ils influencent votre image

Et ça ne joue pas en votre faveur !

Ils ne sont pas alignés avec vos convictions

Et vous éloignent du modèle responsable rêvé !

Alors concrètement, comment on s’y prend ?

La réponse qu’on entend le plus :
« Nous allons créer notre site e-commerce » C’est bien… mais pas top !

La recette magique ne fonctionne plus !

Dommage ce qui était vrai il y a 5 ans ne l’est plus !
Les raisons :
Multiplication des marques en ligne
Saturation du marché digital
Hausse des coûts d’acquisition
Difficulté à se différencier et paraitre innovant
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On vous défriche le chemin

En 5 principes
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1

Il ne suffit pas d’avoir le bon produit pour pouvoir le vendre !

Au-delà du produit, quelle serait la promesse et l’expérience client qu’aucun consommateur ne pourra refuser ? La clé pour vendre en direct réside dans la réponse à cette question ! La valeur ajoutée doit être suffisante pour justifier une rupture dans les habitudes d’achat et déchainer les foules.
2

Penser omnicanalité et rentabilité pour ratisser large

Quelle stratégie d’accès au marché ? Le digital n’est pas une finalité ; les coûts d’acquisition digitaux ont explosé dépassant ceux du physique. Le pouvoir de l’omnicanalité : tirer parti du potentiel de chaque canal, physique comme digital, pour offrir une expérience globale et toucher un maximum de cibles.
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3

L’engagement : au-delà des belles promesses, de l’action !

L’art du storytelling pour montrer son engagement, c’est fini ! Les consommateurs ne sont pas dupes. Bien au-delà de l’affichage de simples valeurs, ils attendent des actions sociétales et environnementales concrètes. Chouette ! Se passer des distributeurs intermédiaires offre des opportunités infinies pour construire un modèle plus responsable (approvisionnement, production, distribution, fin de vie…) ?
4

Pas de développement sans investissement !

Toute concrétisation et déploiement nécessite des moyens ! Mais pas d’inquiétude, investissement rime aussi avec frugalité ! Anticiper les besoins et user des super-pouvoirs entrepreneuriaux permet de dénicher les financements là où jamais on aurait pensé les trouver : levée de fonds, recherche de CAPEX externes, subventions, priorisation des budgets internes… Les utiliser avec frugalité pour dérisquer pas à pas un projet permet de maximiser le succès !
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5

Qui dit nouveau modèle de vente, dit nouveaux métiers

Se passer des distributeurs nécessite d’acquérir de nouvelles compétences comme l’acquisition client, la relation client, ou encore la logistique et distribution. Parce que seul on va plus vite mais à plusieurs on va plus loin ; Et si coopérer avec de nouveaux partenaires permettait de prendre des raccourcis et explorer de nouveaux terrains de jeux ?

QUIZ

Pour devenir incollable sur le DtoC et inspirer votre business

On vous explique comment ça s’est passé pour eux

…et comment ça pourrait se passer pour vous